Un Euro contre 160 DA sur le marché parallèle est possible avant la fin de l’été

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La dégringolade que connaissent les devises étrangères, depuis quelques jours, face au dinar algérien sur le marché parallèle, va s’accélérer davantage au cours des prochaines semaines.

Tous les indicateurs du marché donnent des signes d’une chute « proche » et « inévitable »  des devises étrangères devant la monnaie algérienne.

A l’origine de ce phénomène, un déséquilibre entre l’offre et la demande qui prend de l’ampleur depuis que l’espoir de l’ouverture des frontières pendant les vacances s’amenuise. Désormais, l’offre de devises dépasse largement la demande qui devient de plus en plus rare. Ce déséquilibre tirera encore le taux de change parallèle vers le bas, selon un connaisseur du marché parallèle de la monnaie. « Les acheteurs se font de plus en plus rares notamment depuis l’annonce du maintien de toutes les frontières algériennes fermées jusqu’à nouvel ordre », a-t-il indiqué. « Les gens n’achètent presque pas l’euro ou dollar parce qu’ils savent qu’ils ne vont pas voyager dans l’immédiat », précise notre interlocuteur.

La rareté des acheteurs, combinée à une offre plus ou moins stable, entraînera un « effondrement » du marché. « L’arrivée en Algérie, des pensions des Caisses françaises des retraites entre 20 et 31 juillet prochain provoquera un choc sur le marché », a-t-il averti. Il explique : «  Les caisses françaises de retraites versent en cette période pas moins de 120 millions d’euros à des retraités algériens résidents en Algérie. La quasi-totalité de ce montant est absorbée par le marché parallèle des devises ».

En attendant un miracle…

L’injection de la totalité ou d’une partie de ce montant engendra une forte baisse de taux de change. Et pour cause : Une demande largement inférieure à l’offre. D’après les estimations de notre source, un euro pourrait baisser jusqu’à 160 DA au début du mois d’août.

La seule chose qui pourrait sauver le taux change parallèle est, sans doute, l’réouverture des frontières. « L’ouverture des frontière avant la fin de l’été est la seule chance qui reste pour éviter le choc », estime notre interlocuteur, tout en reconnaissant qu’un tel scénario n’est pas envisageable dans les deux ou trois semaines à venir.

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