Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a nié catégoriquement, dans un entretien accordé ce samedi à la chaîne de télévision française France 24, d’avoir soutenu le projet du 5è mandat pour le président déchu Abdelaziz Bouteflika. « Je n’ai jamais été pour le 5è mandat », a-t-il répondu au journaliste de France 24. « L’histoire du 5è mandat a commencé en 2018. J’étais chez moi en 2018 », a-t-il ajouté. « Je trouvais que ce projet été aberrant car Bouteflika n’était pas en bonne santé. Il ne parlait pas », affirme-t-il.
Interrogé sur la possibilité de voir l’ex-président Bouteflika devant le juge, le chef de l’Etat a écarté cette éventualité du moins pour le moment. Il a, toutefois, précisé que le dernier mot sur cette question revient à la justice. « Il n’en pas question pour le moment », a-t-il répondu.
Abordant la situation politique en Algérie, il dira d’autres libérations de détenus du Hirak ne sont pas à écarter prochainement. Il s’est engagé à user de ses prérogatives pour apaiser la situation. D’après lui, l’Algérie a besoin de tous ses enfants. Néanmoins, il a mis des réserves sur le statut de détenus d’opinion attribué par les Organisation internationales de défense des droits de l’homme aux activistes du Hirak actuellement en prison ou sous contrôle judiciaire.
En ce qui concerne le projet de la révision de la Constitution, l’invité de France 24 fait une annonce. D’après lui, le projet pourrait être présenté au peuple pour approbation en septembre ou en octobre.