L’ex-ministre du Commerce Noureddine Boukrouh estime que l’ennemi numéro un de l’Algérie et des Algériens n’est pas à l’étranger. ‘’ Je ne crois pas du tout à la probabilité que notre pays soit un jour attaqué militairement par le Maroc, une coalition arabo-israélienne ou la France. Je ne parle même pas des autres pays frontaliers’’, a-t-il affirmé dans une contribution publiée sur sa page facebook.
Pour lui, l’ennemi est à l’intérieur de nos frontières. ‘’ Notre premier ennemi c’est nous-mêmes : la fracture entre le pouvoir et le peuple, la gouvernance ignare et la gestion incompétente de nos dirigeants depuis des décennies, le populisme et le charlatanisme islamiste qui nous a coûté il n’y a pas longtemps des centaines de milliers de morts et des dizaines de milliards de dollars de dommages’’, note-t-il.
Commentant l’apparition du chef de l’Etat après plus d’un mois d’absence, Boukrouh estime que cette sortie a pour but d’éviter le constat d’empêchement. ‘’La brusque réapparition de Tebboune avait en réalité pour but d’éviter le constat d’empêchement évoqué dans l’article 102 de la constitution en vigueur (devenu l’article 94 dans la constitution de Tebboune’’, dit-il.