Le coordinateur de l’Union démocratique et sociale (UDS), M. Karim Tabbou a dévoilé mercredi, lors d’une conférence de presse aimée dans un cabinet d’avocat à Alger, des propositions de sortie de crise.
Des propositions qui comportent entre autres, le déverrouillage du champ politique et médiatique, la libération des détenus d’opinion, l’ouverture d’un dialogue sérieux et responsable et la convocation d’une assemblée constituante.
‘’Trois impératifs politiques constituent le consensus national sans lequel aucune autre solution ne peut être fiable : Engager le pays dans un processus politique rassembleur et inclusif devant aboutir à la mise en place d’un Etat de droit, prendre toutes les mesures pour consacrer l’indépendance de la justice, mettre en place un mécanisme électoral transparent et démocratique qui garantira la consécration entière de la souveraineté populaire’’, propose-t-il.
Pour Tabbou, le changement est une revendication populaire et une exigence historique. L’élection d’une assemblée nationale constituante souveraine pourrait être l’acte fondateur voir l’un des jalons de la construction d’une Algérie libre, prospère, sociale et démocratique, estime la même source.
Pour réaliser ces objectifs, il est impératif que soient opérées des révisions déchirantes et sans complaisance dans le mode de gestion des affaires de l’Etat, poursuit-il.
Evoquant les derniers développements sur la scène régionale, le coordinateur de l’UDS affirme que les dangers sur notre pays sont bien réels. ‘’Nous l’avons affirmé à maintes fois que les bouleversements géostratégiques qui se déroulent dans toute la région de l’Afrique du Nord et du Sahel, entraineront des turbulences politiques et des crises aux conséquences imprévisibles’’, note-t-il avant d’ajouter : ‘’Ce sont nos vulnérabilités économiques et la nature illégitime et antidémocratique du pouvoir qui constituent les blocages à notre développement’’.
Enfin, il réitéré son soutien aux détenus d’opinion. ‘’Cette occasion est une opportunité pour moi de réitérer mon soutien total et indéfectible à l’ensemble des détenus d’opinion et leurs familles ainsi qu’à toutes les personnes victimes d’harcèlement policier et judiciaire’’, souligne-t-il.