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Badissiya Novembria est une escroquerie dangereuse du système, selon Said Sadi

Le système joue un jeu dangereux en propulsant sur le devant la scène politique nationale le slogan ‘’Badissiya’’ et ‘’Novembria’’, a mis en garde l’ex-président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), M. Said Sadi.

‘’C’est la dernière et probablement l’une des plus dangereuses escroqueries du système. A entendre les suggestions de certains commentateurs, à revisiter les manœuvres lancées au début du mouvement du 22 février ou à lire les gestes et décisions du pouvoir actuel, la Badissiya novembriya, serait l’artisan du déclenchement de l’insurrection du premier novembre que les Oulémas ont pourtant condamné sans appel en 1954’’, accuse Said dans une contribution publiée jeudi sur sa page facebook.

Pour lui, la propulsion de ce concept fait partie de la stratégie de la falsification de ‘’l’Histoire qui reste la souche politique du binôme islamisme-militarisme’’.

Poursuivant son analyse Said Sadi estime que le pouvoir et les islamistes combattent ensemble le projet de la Soummam. ‘’Le pouvoir et les islamistes qui ne désespèrent toujours pas de pervertir l’alternative démocratique et sociale de la Soummam par la supercherie Badissiya novembriya sont bien ennuyés par la ferveur populaire qui entoure ce moment politique cardinal de notre histoire contemporain’’, accuse-t-il.

L’artisan de ce projet ‘’ Badissiya Novembria’’ n’est autre que l’ex-ministre de l’Education nationale Ahmed Taleb Ibrahimi. ‘’Après avoir livré l’école à l’islamisme et infiltré l’administration par ses ouailles, Taleb ne renonce pas à planter dans les flancs de l’insurrection citoyenne une ultime  banderille : neutraliser la révolution du 22 févier par la désinformation historique qui ferait de la Badissiya, dont son père fut l’une des figures de proue, le ferment de la conscience révolutionnaire algérienne’’, lance-t-il.

Selon Said Said, la Badissiya qui a condamné l’insurrection armée en 1954 puis renié la Soummam en 1957 à partir du Caire avec la bénédiction égyptienne poursuit ‘’son pressing’’.

‘’ Elle choisit un premier novembre pour répondre à la révolution du 22 février par une double pollution : l’inauguration d’une mosquée sacrilège et  l’organisation d’un référendum humiliant. Briser cet encerclement est une question de survie nationale’’, déplore-t-il.