Le complexe sidérurgique d’El Hadjar vit une situation financière délicate. Ses dettes ont atteint le seuil de 2 300 milliards de centimes. A l’origine de cette crise financière, l’ancien partenaire de l’entreprise, accuse le PDG Lotfi Manaâ directeur général du complexe qui a été l’invité de la chaine 2 de la Radio nationale.
Poursuivant son intervention, il dira que son l’usine fonctionne à 60% de ses capacités en raison de la situation sanitaire que traverse le pays.
Par ailleurs, le PDG se dit optimiste quant à l’avenir du complexe. Le plan de relance mis en place en collaboration avec le ministère de l’Industrie donnera, l’après l’invité de la chaine 2, ses fruits. Son argument : La demande pour les produits du complexe ne cesse d’augmenter. Des commandes qui viennent des opérateurs algériens mais aussi étrangers. Il précise que durant le premier trimestre de l’année en cours, l’entreprise a exporté plus de 100 000 tonnes d’acier. Un volume important appelé à augmenter.
Pour les emplois, il affirme que son complexe emploie 5800 personnes. Un nombre élevé par rapport aux besoins de l’entreprise, connait-t-il.
Pour les prix du rond à béton qui ne cessent d’augmenter, il dira que cette hausse s’explique par la hausse des coûts de la production.