L’Algérie estime que le moment est venu pour désigner une femme à la tête de l’Organisation des Nations-Unies (ONU).
S’exprimant au nom de l’Algérie et du Mouvement des pays non alignés aux travaux à la 28è séance de la 78è session de l’ONU Mme Zakia Ighil souligne la nécessité d’aller vers la désignation d’une secrétaire générale de l’ONU.
« Il est temps que nous ayons une femme à la tête de l’ONU », a plaidé la représentante, avant de relever que le recours aux technologies de l’information et des communications (TIC) pour adopter des résolutions pendant cette période de pandémie doit rester une mesure « exceptionnelle ».
Sur le fonctionnement de l’ONU, elle affirme que la revitalisation des travaux de l’Assemblée générale est une partie essentielle de la restructuration globale des Nations Unies.
Le but est de parvenir à une Organisation plus forte et à un multilatéralisme revigoré. Il faut donc progresser sur l’efficacité et l’efficience de l’Assemblée générale et, par exemple, rationaliser les manifestations parallèles qui ont lieu en même temps que le débat général, a-t-elle dit.
Il est tout aussi important de renforcer les interactions entre l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité, et d’améliorer le processus de sélection du secrétaire général, ajoute-t-elle.