Le membre du secrétariat national du Front des forces socialistes (FFS), M. Samir Ghezaloui a réagi dimanche soir, aux critiques qui ont ciblé son parti suite sa rencontre avec le président de la République M. Abdelmadjid.
Publiant une longue contribution sur son compte facebook, Ghezaloui dira que le FFS est, et restera, le « plus vieux parti d’opposition » en Algérie. C’est le seul, selon lui, qui a demeuré, depuis sa création en septembre 1963, cohérent dans son projet politique et ses positions fondamentales envers le régime et son système politique depuis 1962.
‘’Jamais il n’a déraillé ne serait-ce que momentanément de sa ligne historique. Or, à chaque initiative politique, échéance électorale ou même crise interne organique, les mêmes milieux tirent à boulets rouges contre sa direction nationale, y compris du vivant de feu Hocine Aït Ahmed (que certains, toute honte bue, ont même accusé d’avoir négocié quasiment en « barbouze » avec le pouvoir en 2011)’’, note-t-il.
Il ajoute : ‘’Jusqu’ici rien de surprenant, en tant que militant (depuis 2004), j’ai assisté à des dénigrements semblables envers tous les Premiers secrétaires, Instances présidentielles et Secrétariats nationaux successifs, souvent avec le même jargon et en suivant la même stratégie de clabaudage’’.
Poursuivant sa riposte, le cadre du FFS s’est attaqué aux activistes du Hirak. ‘’ce qui est affligeant, c’est les nouveaux révolutionnaires post-février 2019, sous des casquettes différentes, qui veulent nous donner – à travers les réseaux sociaux où ils sont devenus par la nature des choses des « inquisiteurs publics » qui distribuent des bons et des mauvais points – des leçons de militantisme, de démocratie, de convictions et, pire, d’honneur’’.
Les critiques n’ont pas épargné les anciens du FFS. ‘’Enfin, c’est davantage révoltant que les premiers, et généralement les plus virulents « assauts » désormais numériques, viennent de la part d’anciens cadres et responsables du FFS, uniquement afin de défendre de « maudits » positionnements et places au niveau interne alors que le bateau Algérie lui-même est en train sombrer’’.