Le coordinateur de l’Union démocratique et sociale (UDS), M. Karim Tabbou est revenu dans une vidéo publiée par Radio M sur le non lieu annoncé lundi par la Cour de Tipaza.
D’après son analyse cette décision est la suite logique des pressions exercées sur l’Etat algérien par les instances des Nations-Unies chargées des questions des droits de l’homme. Ces dernières avaient demandé d’une manière officielle aux autorités algériennes d’abandonner toutes les poursuites judiciaires engagées contre Tabbou.
D’après Tabbou, le gouvernement était agacé par les rapports des instances onusiennes sur le traitement réservé aux activistes du Hirak. Des rapports qui accusent les autorités de violation des droits de l’homme et des conventions internationales signées et ratifiées par l’Etat algérien. Toujours sur le sujet, Karim Tabbou se dit ‘’étonné’’ par les réponses données par les autorités algériennes aux organes de l’ONU. Des réponses qui contiennent des mensonges et des tentatives de falsifications des effets. Fort heureusement, le groupe du travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire n’ont pas pris en compte les réponses du gouvernement algérien, affirme-t-il.
Poursuivant son intervention, le coordinateur de l’UDS a tiré à boulets rouges sur la justice algérienne. Cette institution, d’après lui, est utilisée par le pouvoir pour faire taire les Algériens et étouffer toutes voix discordantes. Elle est devenue à instrument de répression, accuse-t-il. ‘’Le citoyen algérien ne peut pas écrire ce qu’il pense sur le réseau social facebook et ne peut pas également organiser une conférence scientifique’’, déplore-t-il.
Toutefois, il estime que la violence et la répression ne vont réussir à tuer la révolution du peuple algérien. ‘’Aucun régime ne pourra tuer la révolution. Nul ne peut barrer la route la volonté populaire’’, dit-il.
Enfin, il plaide pour l’avènement d’un Etat du droit dans le cadre de l’unité nationale.