Des médias locaux français ont fait état de la présence de l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Mohamed Antar DAOUD, sur le territoire français.
Des rumeurs ont circulé sur un retour discret de l’ambassadeur d’Algérie en France à Paris après un rappel par Alger dans le sillage de la crise diplomatique entre les deux pays. Alger avait clarifié que son ambassadeur ne retournera pas en France tant que les conditions de son rappel demeurent. C’est dans ce sens que l’information de son retour en France a étonné les observateurs des relations franco-algériennes.
« Jeudi 21 octobre, un déjeuner était organisé à l’hôtel Hermitage afin d’accueillir au sein du monde diplomatique monégasque quatre nouveaux Ambassadeurs. Laurent Anselmi, Conseiller de Gouvernement-Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération, a recueilli leurs lettres de créance à destination du Souverain », rapporte ce vendredi Monaco Tribune, un média de la principauté française.
Le média monégasque explique désormais le cadre de cette visite et met fin aux spéculations. «Quatre nouveaux Ambassadeurs ont été accrédités jeudi 21 octobre pour les nations de l’Algérie, la Corée, la Namibie et le Burundi », a écrit Monaco Tribune.
Selon plusieurs médias algériens qui citent des sources autorisées, Mohamed-Antar Daoud n’a pas repris ses fonctions à Paris et sa visite s’inscrit dans un autre cadre relatif à la présentation de ses lettres de créance aux autorités monégasques. Une information qui concorde avec ce que dit le média local Monaco Tribune. « L’ambassadeur rentrera en Algérie une fois la mission en question terminée », affirment les mêmes sources algériennes.
Les relations entre l’Algérie et la France connaissent un froid sans précédent qui s’est traduit par le rappel de l’ambassadeur d’Algérie à Paris et l’interdiction de survol sur le territoire algérien des avions militaires français. Des décisions prises par les autorités algériennes suite aux déclarations gravissimes du Président français Emmanuel Macron. Ce dernier avait déclaré lors d’une rencontre avec des jeunes franco-algériens que la nation algérienne n’existait pas avant la colonisation française. Des propos qui ont provoqué un tollé en Algérie.