La répression et les arrestations ont marqué le 110è vendredi du Hirak. Les services de sécurité ont intervenu dans plus de 10 wilayas pour empêcher les marches et arrêter des manifestants, indique l’ex-député du RCD Me Fetta Sadat sur sa page facebook.
‘’Une vague d’arrestations ciblant les activistes du mouvement populaire s’est abattue dans plusieurs wilayas du pays (Alger,Blida, Oran, Batna, Laghouat, Msila, Tiaret, Saida, Skikda, Relizane, ElBayadh, Boumerdès, Mila, Mostaganem et autres. ..)’’, indique-t-elle.
Dans la wilaya d’Oran, la répression de la marche populaire a donné lieu à l’utilisation de bombes lacrymogènes, ajoute-t-elle. ‘’A Alger, les arrestations ont cible des activistes et étudiants universitaires. Le nombre de manifestants arrêtés s élève à 170, approximativement’’, note-t-elle.
‘’Comme à l’accoutumée, les tenants du pouvoir de fait ignorent les aspirations du peuple Algérien mobilisé depuis le 22 février 2o19 pour un changement démocratique et pacifique et usent de la violence et de la violation des moindres des droits humains pour un passage en force d’une feuille de route frappée par le discrédit et le rejet’’, affirme-t-elle.
Adoptant un comportement autiste, empreint de déni et d’un entêtement irresponsable, le régime en place espère pouvoir perdurer en étouffant toute voix discordante et ce par une violation des droits et libertés consacrés par la loi fondamentale du pays et par les conventions internationales dûment ratifiées par l’Algérie, déplore la même source.