L’instrumentalisation du crime abdominal dont a été victime le jeune Djamel Bensmail en aout dernier, se poursuit. Après les chaines de télévision privées qui en fait un sujet pendant plusieurs jours, le tour vient à l’école de souffler sur les braises.
En effet, le CEM Mohamed Fakhr Eddine Meaidi de Touggourt a fait de ce crime condamnable un sujet d’examen de langue française pour les élèves de troisième année moyenne.
Le texte question destiné pour des enfants âgés entre 13 et 15 ans relate avec détails la scène du lynchage de la victime.
Proposer à des enfants un texte d’examen qui traite un événement tragique et douloureux constitue une atteinte aux droits des enfants et une tentative d’instrumentalisation de l’affaire pour des fins inavouées, s’insurgent des internautes. Une enquête doit ouverte sur ce ‘’dérapage’’ exigent des activistes sur les réseaux sociaux.
Pour rappel, l’autorité de régulation de l’audiovisuel a mis en garde les chaines de télévision privées contre la diffusion des images relatives à ce crime.