Le 3 avril 2025, la montée de l’euro face au dinar algérien se poursuit sur le marché noir des devises. Ce jour-là, 100 euros s’échangeaient à 25 500 DA à la vente et 25 300 DA à l’achat, marquant une hausse par rapport à la veille où le taux était de 100 euros pour 25 400 DA à la vente et 25 200 DA à l’achat. Les variations de ces taux au cours des derniers jours montrent une tendance à la hausse, puisque, le samedi précédent, le taux était de 100 euros pour 25 300 DA à la vente et 25 100 DA à l’achat.
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Cette reprise remarquable de l’euro par rapport au dinar algérien peut être attribuée à plusieurs facteurs. Premièrement, après le mois sacré de Ramadan, la demande pour l’euro augmente. En effet, avec l’approche des festivités de l’Aid et la normalisation des voyages à l’étranger, la pression sur le marché noir s’intensifie. Les Algériens reprennent leurs projets de voyages, ce qui accroît la demande de devises étrangères, notamment l’euro, pour financer leurs dépenses à l’étranger.
Un cambiste sur le terrain souligne qu’un déséquilibre persistant entre l’offre et la demande pourrait bien ancrer cette tendance haussière dans la durée. La baisse de l’offre sur le marché parallèle, couplée à une forte demande, crée une dynamique inflationniste pour l’euro, consolidant sa position face au dinar algérien.
Face à cette situation, les citoyens se retrouvent confrontés à des défis croissants pour se procurer des devises, rendant l’accès aux voyages et aux achats à l’étranger plus compliqués et coûteux. La situation du marché des devises continuera sans doute d’évoluer, mettant à l’épreuve la capacité de la Banque centrale à stabiliser la monnaie nationale.