Ce samedi 22 mars, l’Euro a enregistré une nouvelle baisse sur le marché noir des devises, atteignant une valeur de 25 400 dinars algériens (DA) à la vente et 25 200 DA à l’achat pour 100 euros. Cette tendance à la baisse suit une période de cotation plus élevée, où, la veille, 100 euros s’échangeaient contre 25 450 DA à la vente et 25 250 DA à l’achat.
L’une des principales raisons évoquées pour cette dévaluation est la loi de l’offre et de la demande. En effet, la demande pour l’euro a connu une diminution marquée, tandis que l’offre demeure relativement stable. Cela indique une tendance où les investisseurs et les consommateurs se détournent de la devise européenne, possiblement en raison de l’incertitude économique ou des perspectives fluctuantes entourant l’Union européenne.
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Cette situation peut également être influencée par des facteurs macroéconomiques, tels que la politique monétaire de la Banque centrale européenne et l’évolution de l’économie algérienne. La stabilité du dinar, en comparaison avec d’autres devises, pourrait également jouer un rôle clé dans ce phénomène, attirant ainsi des acteurs du marché à privilégier le dinar plutôt que l’euro.
Les implications de cette baisse ne se limitent pas seulement aux échanges sur le marché noir. Elles peuvent affecter les prix des importations et la consommation des ménages, ainsi que stimuler une réflexion sur la nécessité de diversifier les échanges économiques.