L’ex-président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), M. Said Sadi tire la sonnette d’alarme quant aux conséquences de la situation actuelle du pays.
Dans une contribution publiée sur sa page facebook Said Sadi estime que ‘’Le péril qui guette l’Algérie est grand et imminent’’. ‘’ Sous le seul règne de Boutefilka, le pouvoir dilapida trois fois le montant du plan Marshal qui permit de reconstruire l’Europe occidentale après la seconde guerre mondiale. Il restait le capital symbolique, il vient d’être pulvérisé avec cette dernière supercherie. Le péril qui guette l’Algérie est grand et imminent’’, indique-t-il.
Pour Said, le régime est dans l’impasse. ‘’Ce sera le chaos ou la transition’’. ‘’Encore faudrait-il que cette dernière ne soit pas, une fois de plus, l’objet de manipulations dont le régime a le secret quand il faut dévoyer les concepts et les solutions nées des luttes opiniâtres des patriotes. On connaît la capacité du système algérien à polluer les idées et propositions les plus saines pour les détourner avant de les vider de leur sens’’ ; met-il en garde.
En ce qui concerne les solutions, il dira qu’il ne faut jamais l’oublier l’ouverture ‘’empoisonnée qui a suivi la révolte d’octobre 1988’’ qui a conduit, selon lui, la nation à l’impasse actuelle. ‘’La leçon a-t-elle été enfin tirée ? Il n’y a plus de place pour les tergiversations et les demi-mesures’’, s’inyterroge-t-il.
D’après lui, la Kabylie a donné un aperçu de la radicalité et du courage avec lesquels doit être appréhendée la séquence décisive que vit la Nation. Il faut espérer que, pour une fois, elle sera entendue
S’agissant du référendum constitutionnel, il dire que des sources fiables assurent que le taux de participation au dernier référendum n’a pas dépassé les six pour cent. ‘’Il y a simplement à relever que les décideurs auraient au moins pu éviter au pays pareil outrage un premier novembre. Les ressources humaines furent stérilisées par l’école, le népotisme et l’exil. Les capacités financières subirent méthodiquement les effets de la rapine institutionnalisée’’, dit-il.