L’islamologue algérien Saïd Djebelkhir, condamné jeudi 22 avril à trois ans de prison sans mandat dépôt, pour «atteinte aux préceptes de l’islam», a affirmé, ce lundi, au journal Liberté recevoir des menaces de mort, après avoir déclaré, ce matin, à l’AFP «ne plus se sentir en sécurité ». Son avocat prévoit de déposer plainte incessamment.
«J’ai reçu des messages me menaçant et me disant : nous attendons ton arrivée en prison pour te régler ton compte », a-t-il indiqué à l’agence de presse française, précisant que «depuis le dépôt de la plainte contre moi en janvier 2020, je reçois régulièrement sur ma messagerie privée, sur Facebook, des messages contenant des menaces directes de mort ».
Selon toujours la même source, ces messages sont parfois « accompagnés de sa photo et de son adresse », appelant «à le décapiter, à l’égorger ou le lapider».
« S’il m’arrive quelque chose, chacun assumera la responsabilité qui lui incombe », a averti le chercheur en soufisme