Le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune a parlé du phénomène du Harraga qui défraie les chroniques ces derniers jours.
Répondant aux questions des journalistes de l’hebdomadaire allemand SPIEGEL, il dira que la situation socioéconomique n’est pas la cause de ces départs massifs des Algériens vers l’Europe.A ce propos, il affirme qu’en Algérie personne ne souffre de la faim. Les harrags rêvent tout simplement de vivre en Europe.
‘’Ce n’est pas la situation économique qui pousse les jeunes vers l’Europe. C’est le rêve d’une vie en Europe. Personne en Algérie n’a à souffrir de la faim’’, dit-il. Parmi ceux qui fuient, il y a beaucoup de professionnels de la santé et d’avocats qui sont relativement bien payés, a-t-il ajouté.
Tebboune souligne, par ailleurs, que beaucoup d’Algériens voyagent légalement en France et reviennent au pays. ‘’ Mais n’oublions pas : il y a aussi beaucoup d’Algériens qui obtiennent des visas, s’envolent pour Paris et Marseille et rentrent chez eux au bout de deux semaines’’, note-t-il.
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Evoquant le mouvement populaire du Hirak, le chef de l’Etat affirme que ce dernier est fini. Le Hirak, le soulèvement, c’est fini, a-t-il dit avant d’ajouter ‘’le Hirak, c’est moi maintenant’’. Ce soulèvement était un mouvement national, pas une collection de petites factions, a-t-il fait remarquer.
‘’ J’ai déclaré le 22 février, début des manifestations en 2019, jour férié car ce mouvement a stoppé le déclin de notre État. Peut-être que vous vous souvenez des images, vous pouviez voir un peuple résilient avec un sens prononcé de la liberté – semblable à ce qui s’est passé plus tôt à Cuba, au Vietnam et dans d’autres États révolutionnaires’’, répond-t-il.