La chercheuse franco-algérienne Yasmine Belkaid a obtenu vendredi dernier, l’une des distinctions scientifiques allemandes les plus prestigieuses, le prix Robert Koch, indique l’ambassade l’Allemagne en Algérie sur sa page facebook.
Elle a eu le prix pour ses travaux de recherche sur la compréhension de système immunitaire des humains.
‘’La pandémie Covid-19 a remis au goût du jour l’importance de la santé personnelle et le risque d’infection. La chercheuse franco-algérienne Yasmine Belkaid a apporté une contribution importante à la compréhension de notre système immunitaire’’, indique la même source avant d’ajouter : ‘’ Belkaid, qui fait des recherches en Pennsylvanie/USA, s’est vu décerner vendredi dernier l’une des distinctions scientifiques allemandes les plus prestigieuses, le prix Robert Koch’’.
Selon Wikipedia, Yasmine Belkaid est une immunologiste algérienne et française et chercheuse principale à l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) et professeure adjointe à l’Université de Pennsylvanie. Elle est surtout connue pour ses travaux d’étude des interactions hôte-microbe dans les tissus et de la régulation immunitaire contre les microbes. Belkaid est actuellement directeur du programme NIAID Microbiom.
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Belkaid est née et a grandi à Alger, en Algérie. Elle est titulaire d’une licence et d’un master en biochimie de l’Université des Sciences et Technologies Houari Boumediene ainsi que d’un Master of Advanced Studies de l’Université Paris-Sud. Elle a obtenu son doctorat en immunologie de l’Institut Pasteur en 1996, où elle a étudié les réponses immunitaires innées à l’infection à Leishmania.
Les travaux menés par l’équipe de la chercheuse ont permis de découvrir des facteurs contrôlant l’immunité tissulaire et la régulation immunitaire vis-à-vis des microbes. Son équipe a notamment identifié des médiateurs immunitaires de la persistance des agents pathogènes et découvert un rôle des cellules T régulatrices dans le contrôle de la persistance microbienne. Son laboratoire explore également l’interaction entre la nutrition et le système immunitaire et a découvert un rôle pour des métabolites définis dans le contrôle de la tolérance et de l’immunité.